Le jeu “bras de bois bras de fer, si tu perds, tu vas en enfer”

Thomas Gerhardt est le cerveau geek responsable de cet ultime crossover entre sport et Tetris. Créateur d’autres objets indispensables comme l’Urinator 9000 ou le Morgen, réveil matin réglé par vos amis de Facebook, ce designer diplômé de New York déborde d’imagination.

Basé sur les principes du bras de fer et d’une partie à deux joueurs de Tetris, le dispositif est installé sur une table pendant que le jeu est rétro-projeté sur un mur. De chaque côté des bras des participants, deux contacteurs. Quand on les touche, ils déplacent les blocs à gauche ou à droite. Une manette avec bouton sert à faire tourner les blocs.

Ce qui fait de l’idée un mind game tout autant qu’une affrontement physique, c’est que les joueurs sont co-dépendants et doivent orendre l’avantage ou se laisser dominer suivant la direction qu’ils veulent donner à leurs blocs. Il faut donc constamment regarder la partie de l’autre et prévoir ses mouvements pour l’entraver ou le feinter.

Sun Tzu et son Art de la Guerre pourraient tellement bien s’appliquer à cette démarche. Savoir perdre pour mieux gagner et préparer sa victoire finale sur le long terme en ayant une vision globale des évènements. On s’éloigne de Stallone et ses routiers sous stéroides pour se rapprocher d’une finesse stratégique insoupçonnée.

Une invention intelligente à partir d’un hobby pour primates. Nous savons maintenant comment résumer la théorie de l’évolution. L’homme descend du singe. Et le singe est descendu de l’arbre. Pour se faire un Tetris. Commencez pas à m’agacer avec des détails chronologiques.